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Mes réflexions - Page 5
- Les élus "sous contrôle" populaire
- Santé publique: les Etats Généraux de l'Alcool
- La Mobilité urbaine
- Soutien au P.E.R. "Tourisme autour de la Saône"
- Soutien au P.E.R. "Filière Légumes Val de Saône"
- Inventons l'agriculture de demain
- Petites manoeuvres au Grand Dijon
- "Parlons vrai, parlons clair"
- Pour une société responsable
- L’insertion par l’économique: l'exemple d'ID'EES

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Les élus "sous contrôle" populaire

Le débat sur le contrôle des élus vient d'être lancée par une candidate à l'élection présidentielle de 2007.

Comme maire, je suis étonné de voir que le travail que réalisent chaque jour les élus sur le terrain, au service de leurs concitoyens, avec le souci de l'intérêt général, qui plus est, le plus souvent au détriment de leur vie familiale ne soit pas soutenu, voire même valorisé. Il m'apparait en effet injuste de lancer un débat tronqué sur la base d'une simple proposition démagogique.

Assurer le contrôle des élus par un "jury populaire" reviendrait à admettre que les élus sont de fait, potentiellement coupables dans leur gestion communale. En tant qu'élu local de proximité, cette affirmation me choque d'autant plus que les sondages montrent une grande confiance de nos concitoyens à l'égard de leur maire.

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Santé publique: les Etats Généraux de l'Alcool

Le gouvernement a souhaité organiser dans toutes les régions de France les Etats Généraux de l’Alcool.

Pourquoi ? Parce que l’alcool en France occupe une place particulière. Il marque notre culture tant dans le plaisir ou la convivialité que dans le champ de l’économie. Mais il est également source de déplaisir et de mortalité prématurée par une consommation excessive entraînant une dépendance.

Comment ? Au-cours de débats entre experts, professionnels et citoyens, plusieurs recommandations seront retenues par un jury représentatif de la population française. Elles feront force de proposition pour la politique de santé en matière d’alcool lors des Etats Généraux Nationaux qui se tiendront à Paris le 5 décembre prochain.

A Dijon, les Etats Généraux de l’Alcool ont été ouverts par Jacqueline IBRAHIM, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et Sociales au Palais des Congrès de Dijon, le 21 Octobre 2006.

En Bourgogne, qu’en est-il exactement en matière de consommation d’alcool?
• Comme partout en France, la diminution de la consommation d’alcool se confirme depuis quarante ans, bien qu’elle reste importante.
• En revanche la consommation régulière d’alcool progresse chez les jeunes, avec des états d’ivresse répétés et la prise de produits divers en association (alcool, tabac, cannabis,…).
• On dénombre 687 décès annuels liés à des pathologies directement associées à la consommation excessive d’alcool.
20 % des hommes bourguignons, vus en médecine générale, ont un profil à risque avec l’alcool, contre 5 % des femmes bourguignonnes.
• La surmortalité associée à des pathologies liées à la surconsommation d’alcool est plus élevée dans la Nièvre et l’Yonne.

J’ai souhaité participer à cette rencontre régionale d’abord par ce que je crois utile ce genre de concertation, qui en Bourgogne a été remarquablement préparée par la Direction Régionale de l’Action Sanitaire et Sociale de Bourgogne. Ensuite parce que les élus ont leur place pour contribuer au débat et aborder ces problématiques afin de mieux les appréhender et pouvoir réagir dans le cadre de leurs compétences. C’est d’autant plus nécessaire que le sujet est difficile.

Lors du débat fourni de cette matinée, j’ai eu l’occasion d’intervenir d’abord pour rappeler la complexité de ce thème.

L’approche des Français en matière de consommation alcoolisée est en effet bien diverse ; appuyée sur une tradition culturelle forte, elle est soumise à la situation sociale de l’individu où des circonstances personnelles peuvent influer sur le bien ou le mal être de chacun et elle est conditionnée par à une évolution du mode de vie.

Aussi, il n’y a pas d’idées toutes faites pour corriger les effets pervers de la surconsommation d’alcool.

J’ai tendance à penser que la politique qui est conduite en France en matière de prévention et de prise en charge de l’alcoolisme est efficace. Le bilan en termes de consommation par habitant est révélateur ; l’information préventive s’avère nécessaire et donne des résultats. Par ailleurs différentes structures publiques ou associatives assurent l’accompagnement des personnes en difficulté par rapport à l’alcool et la prise en charge des malades est performante.

Par ailleurs, il m’apparait important de traiter ce sujet sans jeter l’anathème contre les « alcooliers » dont l’activité économique et culturelle est indissociable de l’histoire de notre pays. Aujourd’hui, la consommation d’alcool doit se tourner davantage vers la qualité des produits que vers la quantité. On est dans « le boire moins, mais le boire mieux » !

En tant qu’élu local, je me sens particulièrement préoccupé par la consommation d’alcool de la jeunesse. Les consommations des jeunes sont essentiellement regroupées en fin de semaine et mènent souvent à l’ivresse. Pour pallier cette déviance, il m’apparaît nécessaire que chaque échelon éducatif de la société assure un relais pertinent pour bien informer sur les risques liés aux addictions. Familles, parents, enseignants, animateurs et éducateurs doivent être unis et rigoureux pour préserver les plus jeunes générations des risques de l’alcool. A cet égard les élus ont un rôle éminent dans l’élaboration des politiques de santé publique mais aussi dans l’animation de la cité pour conduire les jeunes à aborder l’alcool de façon raisonnable.

Certes une prise de conscience collective fait chemin actuellement en France. Pour autant, les responsables politiques ont une vraie responsabilité, celle de veiller aux publics les plus fragiles, notamment ceux qui n’ont pas de travail, ou qui sont en échec scolaire ou en rupture avec leur environnement familial.

Des initiatives sont porteuses d’espoir, grâce au monde associatif ; pour cela je suis convaincu qu’il faut conjuguer une volonté partagée pour endiguer durablement les méfaits de ce qui devrait rester une identité patrimoniale, culturelle et économique noble de la France.

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La Mobilité urbaine

A l'occasion de la journée communautaire du Grand Dijon le 14 octobre, j'ai eu l'occasion d'intervenir sur les enjeux de la mobilité et des transports et leur relation avec l'urbanisme.

Voici quelques repères de mon intervention.

En préalable, j'ai rappelé que la mobilité ne s'apprécie pas de façon unique, encore moins dogmatique; elle doit répondre à des problématiques diverses correspondant à des fonctions multiples et donc à des définitions plurielles.

C'est le rôle de la collectivité, organisatrice de l'espace urbain, de concevoir l'aménagement adéquat à chaque fonction pour satisfaire les besoins de transport obligatoire (déplacements professionnels ou contraintes familiales) et de loisirs (plus adaptables en termes de temps et de forme).

Naturellement penser mobilité nécessite aussi réfléchir stationnement et garage.

La responsabilité de l'élu, aménageur de la ville est majeure car les choix d'urbanisme sont plus ou moins facilitateurs de mobilité. On mesure bien l'interdépendance del'urbanisme et de la mobilité.

Trois dimensions essentielles sont à prendre en compte en matière de déplacement urbain.

La disponibilité spatiale
Deux exemples locaux illustrent bien la problématique. Quétigny, ville nouvelle des années 70 dont les voiries sont largement dimensionnées et facilitatrices voire même incitatives à l'usage des voitures. En revanche, le vieux bourg de Talant avec une configuration plus étriquée de ses rues s'avère plus dissuasif à l'accès en voiture.

La maîtrise des émissions polluantes
Il est indispensable de permettre l'avancement des objectifs de durabilité dans l'aménagement et l'organisation du réseau viaire urbain. Celà passe par la recherche de moteurs moins polluants et l'utilisation d'énergie renouvelable issue notamment de l'agro-chimie mais aussi par la diminution du nombre de véhicules pour faciliter la fluidité du trafic routier.

La qualité de vie : confort et sécurité

Pour favoriser la mobilité, l'urbaniste doit hiérarchiser son réseau viaire et adapter la configuration de chaque voie en fonction de son utilisation recherchée. En la matière, il est nécessaire de faire preuve d'imagination et d'audace pour concevoir des aménagements qui préservent l'esthétique, le confort et qui soient efficaces pour guider l'usager dans un choix de déplacement le plus vertueux possible en termes de respect de l'environnement.

Pour autant, il ne faut pas remettre en cause les voies express (type de "l'Arc") dont la fonction est d'assurer le transit et l'échange au sein de l'aire urbaine comme au niveau interrégional. Ces axes routiers répondent à une notion de facilité et de rapidité.

Ils doivent s'intégrer dans un dispositif d'irrigation de l'agglomération qui lui est hierarchisé en trois plans: la relation entre les quartiers (le plus souvent empruntée par le réseau de transport en commun), la desserte interne des quartiers et les voies tertiaires qui assurent l'accès aux habitations. Ces dernières doivent être conçues comme des espaces partagés pour le piéton, le cycle, éventuellement même le jeu et accessoirement la voiture.

La réussite d'un schéma de déplacement passe par une cohérence partagée entre toutes les collectivités gestionnaires de transport ou de voirie. Ainsi l'intermodalité rail- route - circulation douce doit être promue. Différents dispositifs sont pertinents en la matière, par exemple la billetterie intermodale pour tous les transports en commun, les parcs de stationnement relais en entrée de ville et en tête de réseau de transport en commun. Le Conseil Régional pour le transport ferroviaire, le Conseil général pour le réseau routier départemental, l'agglomération et les communes pour les voies urbaines doivent développer une politique de déplacement basée sur la complémentarité.

Les enjeux de la mobilité sont forts; les décisions des gestionnaires des collectivités territoriales engagent l'avenir car elles dicteront les comportements des usagers de demain. Sachons les anticiper sans perdre de vue la qualité de vie de nos cités.

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Soutien au P.E.R. "Tourisme autour de la Saône"

Aux côtés du député Jean-Marc NUDANT, des élus locaux et des porteurs de projets, comme élu régional, j'apporte mon soutien au projet de Pôle d'Excellence Rurale " Tourisme fluvial, cycliste et pédestre autour de la Saône".

Je soutiens ce projet pour :

mettre en cohérence le tourisme fluvial sur la Saône et les canaux confluents, le tourisme cycliste sur la Voie Bleue et autres pistes cyclables adjacentes aux voies d'eau concernées, le tourisme pédestre induit,

mutualiser et faire converger les actions des collectivités riveraines sur ce tronçon stratégique de la Saône de Gray à Verdun sur le Doubs,

développer le tourisme fluvial, cycliste, pédestre et les activités économiques directes et indirectes induites,

créer les équipements et aménagements nécessaires à ce développement, notamment l'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication,

En :

1) augmentant les points d'amarrage en cohérence avec les points d'arrêts Voie Bleue pour favoriser et structurer la venue des bateaux, l'arrêt, le stationnement et l'accostage des bateaux et faire le lien avec l'arrière pays de la Saône,

2) équipant et sécurisant les points d'amarrage nouveaux et en aménageant les points potentiels existants pour bateaux de croisière et ainsi répondre aux besoins des touristes fluviaux, cyclistes et pédestres favorisant ainsi la fréquentation de la Saône, de la Voie Bleue et de l'arrière pays,

3) signalant, informant et communiquant de manière cohérente, complète et structurée sur la Saône, la Voie Bleue et l'arrière pays,

4) permettant le rayonnement depuis la voie fluviale et la Voie Bleue en faisant converger de manière permanente et interactive toutes les informations multimédias nécessaires au touriste fluvial, cycliste et pédestre concernant la Saône, la Voie Bleue et l'arrière pays.

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Soutien au P.E.R. "Filière Légumes Val de Saône"

Aux côtés du député Jean-Marc NUDANT, des élus locaux et des porteurs de projets, comme élu régional, j'apporte mon soutien au projet de Pôle d'Excellence Rurale porté par l'association "Légumes en terroir en Val de Saône" qui regroupe producteurs, expéditeurs, industriels et communautés de communes du Val de Saône.


Ce projet "Filière Légumes Val de Saône: de l'énergie dans le terroir" va :

redynamiser la Filière Légumes et ses emplois en Val de Saône, notamment en maîtrisant la facture énergétique des divers intervenants grâce à la substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables produites à partir de biomasse humide. La méthanisation consiste à produire du biogaz transformé en chaleur et en électricité renouvelable et un digestat composé et utilisé pour reconstruire le stock d'humus des sols. Elle permet de mieux gérer les déchets organiques de la filière Légumes en assurant leur valorisation énergétique et agronomique.

revaloriser les terroirs locaux de la Filière Légumes (maintien du stock de matière organique des sols par l'apport de compost, retour aux équilibres naturels, diversification des productions) en développant des produits à plus grande valeur ajoutée.

créer de nouvelles activités de diversification pour l'agriculture locale, notamment dans le domaine des cultures dédiées énergétiques (saule, miscanthus) pour approvisionner la filière biomasse-énergie (cogénération).

contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des intrants pétrochimiques (utilisation de chaleur renouvelable et production d'électricité renouvelable revendue sur le réseau, retour au sol des déchets organiques après méthanisation et compostage).

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Inventons l'agriculture de demain


Extraits de l’intervention de Rémi DELATTE lors de la réunion publique autour de Joseph DAUL, Député Européen - 5 Octobre 2006

Parler d’agriculture aujourd’hui relève presque de la gageure

D’abord parce que les agriculteurs sont de moins en moins nombreux : 5 000 aujourd’hui en Côte-d’Or ; à peine plus que le nombre d’emplois de Saint-Apollinaire !

Ensuite parce que les Français sont de plus en plus éloignés de leurs origines paysannes. Autrefois, on avait un grand-père, un oncle cultivateur ; aujourd’hui, les enfants ne connaissent plus grand-chose de cette histoire rurale qui pourtant, caractérise tant la France et a profondément imprégné sa culture.

Enfin parce que le consommateur, ne se reconnait plus dans le schéma d’organisation de l’agriculture, qu’il n’apprécie pas toujours, faute de mieux la connaître. Il n’est pas rare en effet de voir cette activité caricaturée, brocardée et de façon injuste, comme porteuse de tous les maux : "pollueuse, assistée, grincheuse et productrice d’excédents qui coûtent chers !"

L’agriculture : composante forte pour nos cantons

Pourtant, ouvrir un débat sur l’agriculture dans cette partie du département s’impose comme une évidence naturelle tant cette composante est forte dans tous nos cantons : de la Vingeanne, du Val de Saône et de la plaine dijonnaise. L’industrie agro-alimentaire est par ailleurs très présente sur l’agglomération de Dijon. Ce n’est pas un hasard si la Bourgogne s’est vue sélectionnée pour son pôle de compétitivité : Goût, Nutrition, Santé et Vieillissement, VITAGORA. De même nous sommes attachés de voir aboutir le projet de Pole d’Excellence Rurale « Filière Légumes Val de Saône : de l’énergie dans le terroir » !

Pour parler de ce beau métier, de cet atout économique et culturel considérable pour notre pays, il faudrait des heures. Rassurez-vous, je sais votre temps compté ; et mon souci est justement de ne pas vous lasser mais plutôt de vous faire redécouvrir et aimer les professionnels de ce secteur économique.

Joseph DAUL : « le grand témoin de ce soir »

Alors pour satisfaire votre curiosité et soutenir votre attention, j’ai invité Joseph DAUL que j’accueille avec beaucoup de joie, de reconnaissance et d’amitié.

Joseph DAUL est notre député européen du Grand Est; nous avons tous ici en mémoire sa brillante prestation en 2004 dans le cadre de la campagne européenne qu’il animait.

Il est le mieux placé pour aborder ce thème, eu égard à ses responsabilités politiques au Parlement Européen où il préside la commission de l’agriculture avec autorité et efficacité. Il est un élu agricole très écouté à Paris comme à Bruxelles et bien-sûr dans les capitales européennes

L’agriculture a une capacité d’adaptation depuis toujours

De nos jours, l’agriculture ne peut plus s’affranchir de son intégration dans une filière organisée de la production à la consommation. En effet, le monde change ; l’attente des consommateurs évolue et les besoins de l’économie intègrent la mondialisation.

Le monde agricole ne reste pas en retrait de ce décor. Comme ils ont toujours su le faire, les professionnels de l’agriculture se remettent en cause et s’adaptent. Faut-il rappeler le parcours de cette profession dont la motivation à la fin de la guerre était de nourrir les Français, défi qu’ils ont rapidement relevé pour aussitôt après assurer à la France une capacité d’exportation de produits agricoles qui nous place au premier rang européen et à la deuxième place mondiale.

Aujourd’hui, après avoir intégré les dispositions complexes et contraignantes de la P.A.C., ils inventent une agriculture qui répondra aux défis mondiaux de demain, sur le plan alimentaire, c’est sûr ; c’est leur vocation originelle. Mais ils se révèlent également sur le plan de l’émergence de produits innovants. Ils satisfont les exigences des consommateurs ; mais répondent aussi à l’impérieuse nécessité de préserver l’écologie planétaire. Des projets ambitieux sont en route dans ce domaine; nous allons en parler. De plus, ne négligeons pas la vocation d’aménageur, de protecteur de l’espace naturel des exploitants agricoles. Que serait la France sans l’application de nos agriculteurs pour protéger et embellir ses territoires dans leur diversité et leur richesse ?

L’agriculture mérite une juste rémunération

Face à tous ces enjeux, liés aux nouvelles donnes, fixées en particulier par les consommateurs en matière de sécurité alimentaire et de développement durable, il est indispensable que l’agriculteur bénéficie d’un revenu décent ; l’effort consenti par le producteur, maillon essentiel de la chaîne de consommation doit être assorti d’une rémunération à la hauteur des responsabilités qu’il assume. Aucune profession n’accepterait d’encourir les risques inhérents à la production agricole suspendue à tant d’aléas d’une part et exigeant des connaissances multiples d’autre part, sans recevoir une juste compensation financière en contrepartie.

Qui plus est, la P.A.C. impose des contraintes administratives fortes à des professionnels qui voient se restreindre d’année en année leur marge d’initiative, vertu pourtant assez caractéristique du monde paysan !

J’ai le sentiment que dans une société qui doit encourager l’envie d’entreprendre, l’esprit d’initiative, l’économie agricole se trouve à contresens de cette logique ; uniquement parce qu’on impose des procédures administratives de dossier PAC, de DUP et j’en passe, en complet décalage avec le bon sens qui, naguère a tant caractérisé nos paysans et qui les transforment désormais en véritables administratifs, ployant sous les réglementations de Bruxelles.

Je souhaite que nous inversions cette tendance, sans pour autant remettre en cause le bienfondé de la P.A.C. ; car il faut avoir le courage de le dire, sans la P.A.C. pour laquelle la France a joué un rôle majeur, l’économie agricole Française n’aurait pas connu le même essor qu’elle a enregistré depuis plus de quarante ans…

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Petites manoeuvres au Grand Dijon

Faute de pouvoir débattre sur le fond, les socialistes continuent de vouloir créer des tempêtes dans un verre d’eau. Dernière en date, le Conseil communautaire du Grand Dijon du 29 septembre.

Acte 1 : l’ordre du jour : l’exonération fiscale des entreprises retenues dans les pôles de compétitivité.

Acte 2 : une procuration de vote conformément à l’organisation démocratique d’une assemblée ; tout élu empêché, peut donner pouvoir à un autre élu pour le représenter et émettre tout vote en son nom, lors de la séance.

Acte 3 : les remarques déplacées sur le fait que « si cet élu n'était pas en séance, c’est peut-être qu’il n’aurait pas voté pour un dossier qui émane pourtant du gouvernement qu’il soutient ».

Acte 4 : on glisse ces sornettes dans l’oreille de la presse régionale qui, heureusement en grande professionnelle, fait la part des choses dans un article publié le dimanche 1 octobre dans la rubrique politique.

En réalité,

Vous l’avez compris, l’élu attaqué, c’est Rémi DELATTE. J'étais en effet retenu par une autre réunion, compte tenu d’une convocation transmise tardivement par le Président de la COMADI, j'ai donc donné pouvoir comme cela se fait dans toutes les collectivités, à un autre conseiller : un collègue maire.

Le dossier. Il s’agit d’une disposition visant à baisser les charges pesant sur les entreprises. Aucun élu ne peut être contre ; sauf les élus de la majorité écolo - socialo – communiste qui se sont montrés très partagés sur le fond de cette délibération, au Conseil régional comme au Grand Dijon !

Comment peut-on être contre cette initiative du gouvernement dans sa politique de soutien à la recherche et au développement de l’industrie et de dynamisation des territoires et de surcroît en faveur de l’emploi ?

Encore une tempête dans un verre d’eau !

Alors qu’il n’y a aucun élément de fond, il faut raconter n’importe quoi afin de masquer une fois de plus le vide sidéral de la pensée des élus socialistes.

Il faudra s’y habituer. Les campagnes de 2007 et 2008 ne font que commencer. Que personne ne compte sur moi pour alimenter ce type de polémiques dont les Français et les habitants de l’agglomération n'ont que faire !

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"Parlons vrai, parlons clair"

Bernard DEPIERRE vient de lancer sa campagne pour les législatives de 2007 en présence de Jean-François COPE, ministre du budget .J'ai vraiment ressenti un vent rafraîchissant et léger au palais des congrès de Dijon pendant plus de deux heures. Enfin, des discours sans langue de bois. Ceux qu’attendent les Français pour les échéances à venir.

Jean-François COPE a replacé les cassandres et autres mauvais penseurs devant la réalité de la France. Après 5 ans de réformes courageuses, la France va mieux. Le chômage baisse en même temps que les impôts ;
l’assurance maladie connaît une diminution de son déficit; la sécurité s’améliore globalement même si l’actualité focalise encore certaines zones de non-droit ;
dans le domaine de la santé, les morts par accident de la route ont diminué de moitié et de plus en plus de Français comprennent l’intérêt de s’arrêter de fumer…
de nombreux autres exemples ont été cités durant cette réunion.

Mais Jean-François COPE propose aussi aux Français de ne pas gâcher les efforts qu’ils ont faits pour redresser une France que les socialistes avaient laissée sur le bord de la route après tant d’erreurs accumulés durant les années 1997-2002. Et ce vendredi 29 septembre, il a parlé vrai et sans complexe.

Oui, il faudra poursuivre un certain nombre de travaux entrepris :
sur la maîtrise de l’immigration qu’il faut maintenant traiter au niveau européen…
sur le pouvoir d’achat qu’il ne faut pas cantonner à un SMIC à 1500 euros; chaque français doit pouvoir espérer gagner plus par le fruit de son travail…
sur l’équité entre tous les Français vis à vis du départ en retraite en fonction des possibilités de notre pays d’assurer celle-ci sans laisser à nos enfants et petits-enfants une addition qu’ils ne pourront honorer...
sur l’égalité des chances qui fait que quelles que soient son appartenance, son origine, chaque Français peut bénéficier des mêmes droits …

Les mois qui viennent, nous allons engager un dialogue sincère avec les Français et leur proposer de vrais contrats pour l’avenir.

J'ai vraiment le sentiment qu'en réalité, ce n’est pas de « désir d’avenir » dont les Français ont besoin comme semble le dire la candidate supposée aux présidentielles du PS, mais d’un « Avenir Ensemble » où les politiques disent ce qu’ils vont faire et feront ce qu’ils ont dit.

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Pour une société responsable

Tempête dans un verre d’eau!

Nicolas SARKOZY propose de réfléchir à la prise en charge des mineurs délinquants multirécidivistes et la gauche crie aussitôt à la « Lepénisation de la France ». Soyons responsables et passons au-dessus de cette tempête médiatique que sait si bien orchestrer une gauche en mal d’idées et qui a toujours échoué dans la lutte contre la délinquance.

Je reviens simplement sur les faits :

Acte 1.

Un préfet de la République transmet le 13 juin 2006 une note de synthèse sur la lutte de la délinquance en Seine-Saint –Denis au Ministère de l’Intérieur.
Dans ce document parmi un ensemble de constatations, le préfet attire l’attention du ministre sur la relative impunité de mineurs récidivistes : « A titre d’information, je vous précise qu’en 2005, sur 1651 mineurs déférés au parquet, seuls 132 ont été écroués. Le fait de plus en plus fréquent pour un policier de retrouver le soir même sur la voie publique un mineur arrêté par ses soins le matin pour un vol/portière ou pour un vol/violence, traduit parfaitement la situation dans laquelle se trouve ce département et, portant, le sentiment général d’impunité qui prédomine parmi les jeunes délinquants et de lassitude des policiers quel que soit leur grade ». Et il formule un certain nombre de propositions dont la demande d’une « réelle lisibilité des décisions de justice (singulièrement pour les mineurs), et d’un accroissement des capacités d’intervention rapide… ».

Acte 2.

Nicolas SARKOZY suit les recommandations du préfet et renforce les moyens de sécurité. Parallèlement, il lance le débat sur la prise en charge des mineurs récidivistes, approuvé en cela par 77% des Français (sondage IFOP-Le Figaro/LCI).

Acte 3.

La gauche déraille une fois de plus sur le sujet accusant le Ministre de l’Intérieur d’atteinte à l’indépendance de la justice !

Sans langue de bois, je voudrais préciser que :

• La Seine-Saint-Denis n’est pas la France. Rappelons quand même que sous JOSPIN, la délinquance a progressé au niveau national de 15% et qu’elle a diminué de 8% avec Nicolas SARKOZY. Cette tendance est d’ailleurs confirmée dans notre département.

• Tout le monde (politiques, magistrats, associations) s’accorde pour reconnaître que le problème est posé par une minorité de délinquants mais qui provoque un maximum d’insécurité au sein d’une population vivant déjà de nombreux handicaps.

• Les mineurs en question, ont plus souvent des allures de majeurs que de « jeunes communiants » ; aussi convient-il d’adapter l’arsenal juridique à ce phénomène.

• Le peuple français, duquel le juge tient son pouvoir, a le droit de s’interroger sur les lois qui régissent le fonctionnement de la justice. En quoi, le fait de se poser la question sur la rigueur de la loi serait-il une atteinte à l’indépendance des juges ?

• Enfin, j’ai le sentiment qu’une fois de plus la gauche est disqualifiée dans le domaine de la lutte contre la délinquance et récidive dans son incapacité à comprendre les vrais problèmes des Français.

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L’insertion par l’économique: l'exemple d'ID'EES

Le parcours du groupe ID’EES relève d’ « une grande aventure » ; c’est son dirigeant fondateur Pierre CHOUX qui le confesse. Qui en effet aurait imaginé en 1981 que Pierre CHOUX et Jacques DANIERE, anciens éducateurs spécialisés, relèveraient ainsi le défi de proposer du travail à autant de personnes en difficulté en créant une entreprise d’insertion ?

En 25 ans, ce sont 41 300 personnes qui ont fait un bout de chemin dans ce qui s’appelle aujourd’hui le « Groupe ID’EES » et qui au bout du compte, grâce à l’intégration professionnelle, trouvent un emploi durable et bénéficient d’une véritable autonomie sociale.

Malgré toutes les difficultés qu’ont réussi à surmonter les dirigeants de cette formidable entreprise d’insertion, la tâche ne fut pas simple ; d’abord pour ne pas concurrencer de façon déloyale l’activité économique marchande ; pour également assurer la rentabilité de la structure dont les financements publics de l’Etat ou des collectivités locales sont aléatoires et enfin, pour apporter le soutien utile et indispensable aux publics accueillis.

L’œuvre du groupe ID’EES est exemplaire. 25 ans après, son succès s’appuie sur la qualité de ses initiateurs et des personnels qui animent l’entreprise. L’immense foule qui est venue fêter cet anniversaire avec l’ensemble des salariés du Groupe, autour de Monsieur le Préfet Paul RONCIERE et de très nombreux élus, fut un véritable témoignage de reconnaissance pour Pierre CHOUX et Jacques DANIERE et pour tous ceux qui croient en la valeur et les ressources de chaque individu, quels que soient son passé, son handicap social ou culturel.

Dans ce monde difficile, je considère que le devoir d’insertion est une priorité pour ne pas laisser au bord du chemin celles et ceux que la société abandonne. C'est la raison pour laquelle, comme Maire de Saint-Apollinaire, je suis heureux de confier régulièrement du travail aux équipes d'ID'EES.

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